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Crise financière : sauver le système oui, mais pour le transformer au service de l’Homme
02/10/2008 09:59
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/
Voici un extrait du document de synthèse transmis à la presse ce jour :
Les événements viennent de démontrer que l’économie-casino, où les cours boursiers atteignent des sommets grâce aux licenciements massifs, à la compression des salaires et à la création de valeur fictive au profit de quelques uns, n’est pas seulement injuste mais autodestructrice. C’est le trait fondamental de cette crise que nos dirigeants, trop contents de passer sous silence leur responsabilité première dans la dérive du système, veulent faire oublier en mettant à l’index « les spéculateurs ». Le rôle du politique n’est plus de fermer les yeux sur un système fou en versant de temps à autre des sommes colossales pour le renflouer ou une larme de crocodile sur les gigantesques dégâts sociaux, humains et environnementaux, qu’il cause.
Il est désormais indispensable d’articuler efficacité économique et justice sociale, sans quoi il n’existe aucun développement valable, matériel et moral, des sociétés. Cela ne peut s’opérer qu’à l’abri de frontières politiques et économiques qui récusent le mythe définitivement démodé d’un libre échange ultime et sans limites. L’enjeu est de passer d’une mondialisation sauvage fondée sur une harmonisation sociale et environnementale par le bas, à une économie mondiale multipolaire organisée sur des zones régionales de libre échange, et coopérant entre elles.
Le lien vers le document :
http://www.debout-la-republique.fr/Crise-financiere-sauver-le-systeme.html
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Crise financière : sauver le système oui, mais pour le transformer au service de l’Homme
01/10/2008 15:47
CRISE FINANCIERE : COMMENT EN SORTIR DURABLEMENT ?
Retrouvez au format PDF le document de synthèse de DLR sur les causes et remèdes de la crise financière mondiale :
CRISE FINANCIERE : COMMENT EN SORTIR DURABLEMENT ?
Retrouvez au format PDF le document de synthèse de DLR sur les causes et remèdes de la crise financière mondiale :
http://www.debout-la-republique.fr/Crise-financiere-sauver-le-systeme.html
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50ème anniversaire de l'adoption de la 5ème République
28/09/2008 10:29
Ce jour marque le 50ème anniversaire de l'adoption par référendum de la 5ème république avec 79,2 % de oui. Cette République, fruit de la volonté du Général De Gaulle, est née d'un référendum populaire, et De Gaulle, durant tous ses mandats, n'hésita jamais à recourir aux référendums. Consulter les citoyens étaient, à ses yeux, une condition obligatoire de la Démocratie. D'ailleurs, fidèle à cet engagement, il n'hésita pas à partir lorsque le référendum de 1968 lui fut défavorable suite aux basses manoeuvres de parlementaires, pour qui l'expression du peuple ne devait se faire que par eux. Dés lors, le référendum ne fut guère usité, sauf si l'on était certain que l'aval populaire irait dans le sens des élites. Puis arriva le référendum de 2005, où les Français s'exprimèrent à l'encontre du choix de leurs parlementaires. L'esprit de la 5ème commandait alors à ceux-ci de valider l'expression populaire ! Hélas, il en fut autrement ! Mr Sarkozy nous fit un copier-coller du texte précédent rejeté par voie référendaire, et le fit voter par voie parlementaire. Elus de droites comme de gauche votèrent pour ce texte et trahirent de fait le peuple de France et la 5ème République. Françaises, Français, souvenez- vous en et avec nous, luttez dans l'avenir pour le respect de notre chére République !
PW
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Si le berger laisse entrer le loup dans la bergerie, c'est au berger qu'il faut demander des comptes
26/09/2008 12:20
Le Président de la République à la tribune de l’ONU a fustigé ceux qui, après s’en être mis plein les poches, refusent de payer la note. La remarque est juste. Mais cela peut-il suffire ?
Il faut surtout s’interroger sur la dérégulation généralisée qui a permis la multiplication des « déviances » bancaires et financières. Et là, je n’ai pas souvenir d’avoir entendu Nicolas Sarkozy, sauf durant la campagne présidentielle, fustiger la logique folle du toujours moins d’Etat, qui explique aujourd’hui pourquoi l’incendie se propage dans le monde entier à une telle vitesse et avec de tels dégâts !
Bien évidemment, la France ne peut pas tout, toute seule. Pour autant, qu’attend-t-on par exemple pour mettre à contribution les stocks options pour financer le RSA ? Cela suffirait à remplacer la taxe de 1,1% sur les épargnants français, dont l’immense majorité appartient aux classes moyennes et populaires !
De même, pourquoi avoir laissé les Caisses d’Epargne partir dans cette fuite en avant financière ? Les déboires de Natixis, dont l’aveuglement des prévisionnistes n’a d’égal que l’incroyable crédit que continue de leur prêter les médias spécialisés pour commenter la crise, sont à cet égard très choquants.
Pourquoi ne pas proposer des agences de notation publiques ? Pourquoi cette pusillanimité face à la Commission de Bruxelles à propos du nécessaire encadrement de l’activité des fonds spéculatifs, voulu aussi bien par Paris que par Berlin ?
Les propositions ne manquent pas pour moraliser et assagir les marchés. La Présidence française de l’Union aurait pu s’enorgueillir de proposer très vite à ses partenaires des premières décisions.
Mais plus important encore, il est urgent pour les Européens d’éteindre l’incendie avant qu’il n’entraîne une récession terrible en zone euro. Le paradoxe serait que les Américains, principaux responsables de la crise, l’exportent tout en la maîtrisant chez eux.
Sur ce terrain aussi, le silence de la France est assourdissant. Comment accepter le comportement de la Banque Centrale européenne qui, en maintenant des taux d’intérêt si élevés, étouffe davantage encore une reprise déjà malmenée par la conjoncture ? L’octroi massif de liquidités n’a pour le moment servi qu’à sauver la mise à des établissements financiers pourtant grands responsables de la crise, pas un centime n’a été déboursé pour soutenir l’économie réelle, l’emploi ou le pouvoir d’achat des Européens !
En France, en Allemagne, le taux d’épargne des ménages est important. Il faut s’appuyer sur cela pour restaurer au plus vite la confiance et éviter la récession. Tous les économistes le reconnaissent aujourd’hui. Il serait ainsi possible à l’échelle européenne de lancer un grand emprunt, style Pinay, qui permettrait de financer un programme de grands travaux, comme des projets industriels et environnementaux. Mieux, la Banque Européenne d’Investissement, garantie par les Etats membres de l’UE, pourrait s’endetter pour financer un tel plan Marshall. Ce serait au passage le meilleur moyen de revaloriser aux yeux des citoyens une construction européenne dont les dirigeants ne cessent de déplorer le discrédit, tout en s’interdisant d’en corriger les graves dérives.
Enfin, le fiasco du bonus-malus, qui a vu le président de la République faire machine arrière toute sur ses promesses écologiques, pose un double problème : de méthode d’abord, il aurait fallu poursuivre le Grenelle par des Etats généraux de la fiscalité écologique, transparents et ouverts à tous. Mais un problème de cap, aussi : Nicolas Sarkozy doit s’expliquer sur le sort qu’il compte désormais réserver à sa politique écologique ambitieuse, dont la France s’est prétendue la championne depuis un an et qui devait être exemplaire pour nos voisins, à l’heure de la présidence française de l’Union.
Mais il est sans doute plus facile de rechercher des boucs émissaires - surtout qu’on ne les trouvera jamais, puisque les responsabilités sont à tous les étages de ce système capitaliste fou - que d’exercer et assumer un pouvoir politique qui, seul, peut et doit changer la donne !
Car, comme le faisait remarquer malicieusement un banquier le 23 septembre 2008, après l’effondrement des marchés financiers et les déclarations de Nicolas Sarkozy demandant de sanctionner les responsables, « les responsables ne sont pas les marchés, dont la mission n'a jamais été le bien public, mais les États chargés d'édicter les règles du jeu ! » Et de les faire respecter, serait-on tenté d’ajouter…
Les vrais fautifs, ce sont les politiques qui ont accompagné, voire voulu, ce recul de la puissance publique qui, aujourd’hui, donne tant de pouvoir aux multinationales cotées en bourse. Ce sont eux les responsables du dépècement de la société par les entreprises privées. On ne peut pas accuser le loup d’entrer dans la bergerie pour dévorer les moutons, il est programmé pour cela. C’est bien sûr au berger qu’il faut demander des comptes, surtout si ce dernier a, en sifflotant, laissé toute grande ouverte la porte de la bergerie.
Nicolas Dupont Aignan, le 25/09/2008
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